Procédés propres
PÂTES À PAPIER
Clairefontaine est la première papeterie à avoir transformé les effluents de sa fabrication en compost agricole qui bonifie les sols. A obtenu le prix « Trophée de l'eau » et un prix du Ministère de l'Environnement pour son action exemplaire d'utilisation de l'eau, son respect et usage en tant que matière première vitale.
Bénéficie pour sa fabrication de papiers du certificat ISO 14001, norme internationale de référence en matière de moyens mis en place par le fabricant pour le respect de l'environnement.
Clairefontaine n'utilise pour ses papiers que des pâtes certifiées pour leur gestion environnementale suivant les labels PEFC ou FSC. Elles sont fabriquées à partir de coupes de bois d'éclaircies ou de chutes de scieries. Leur chaîne de traçabilité a été certifiée selon ces deux standards.
Clairefontaine exclut de ses approvisionnements les pâtes blanchies avec du chlore élémentaire, et teste dans ses laboratoires tous les types de pâtes à papier qui peuvent représenter un progrès écologique. Clairefontaine participe au développement harmonieux de la forêt française en entretenant dans les Vosges plusieurs centaines d'hectares de sapins et épicéas.
Clairefontaine poursuit ses actions pour sauvegarder l'environnement
EAUX ET EFFLUENTS
Les Papeteries de Clairefontaine se sont équipées d'une station d'épuration biologique qui élimine la quasi-totalité des matières présentes dans les eaux. Ainsi, la faune et la flore sont préservées à la sortie même de l'usine des Papeteries de Clairefontaine.
Restent les effluents. Ils représentent un peu moins de 1% de la production du site, soit environ 5 tonnes par jour. Clairefontaine est encore un pionnier en transformant en compost stabilisé les boues biologiques récupérées après filtration de ces effluents. Baptisé Clairagra, ce compost a bénéficié d'un agrément du ministère de l'environnement, ce qui permet de ne plus l'utiliser comme déchet. Et surtout, répandu dans les champs de la région, le Clairagra participe à la bonification des sols.
PRODUCTION ET TRANSFORMATION
Depuis la sélection des pâtes, la fabrication, jusqu'au traitement du produit fini, les papiers et articles Clairefontaine sont conçus et contrôlés sur la base des principaux critères écologiques :
- Réduction de la consommation d'énergie et des émissions dans l'air et dans l'eau lors de la fabrication
- Limitation des composés organiques volatils (COV) et des substances dangereuses dans les encres, les colles et les autres solutions utilisées pour l'impression,
- Traitement systématique de tous les déchets issus de la fabrication par la collecte sélective et la valorisation des déchets,
- Recyclabilité des produits finis par l'utilisation de matéraiaux renouvelables. Naturellement, les papiers Clairefontaine sont totalement recyclables.
RECYCLAGE
Clairefontaine favorise l'utilisation des fibres recyclées (vieux papiers) grâce à son usine d'EVERBAL qui fabrique des cartes, couvertures et papiers à usage de bureau ou de classement avec un rendement record de 100 kg de papier pour 106 kg de fibres récupérées.
Et du coup peu de déchets à éliminer alors que les autres procédés de fabrication et de désencrage entraînent des pertes de fibres et de charges considérables de l'ordre de 20 à 30 %, autant de déchets dont il faut bien se débarrasser. Le site d'Eberval est certifié ISO 9001 et a obtenu les labels APUR et Ange Bleu ainsi que le label approbation de l'Agence de l'eau garantissant le respect de l'environnement et l'utilisation maîtrisée de l'eau.
ENERGIES
La fabrication du papier, en particulier le séchage, nécessite d'importants besoins en énergie (50 tonnes de vapeur par heure et 12 000 KW pour Clairefontaine).
Clairefontaine utilise le gaz naturel pour la production de sa vapeur ; ainsi il n'y a pas d'émission de résidus de soufre dans l'atmosphère pendant sa combustion. Le gaz carbonique (CO2) produit ne va pas non plus dans l'atmosphère car il est recyclé pour la fabrication de la charge minérale (précipité de carbonate de calcium) qui donne sa blancheur et sa résistance au papier. En dotant sa centrale thermique de deux turbines à vapeur et d'une unité de cogénération avec une turbines à gaz, Clairefontaine est devenu autonome en électricité à plus de 80 %, ce qui diminue d'autant le réchauffement climatique dû à la production et au transport de cette énergie.